viernes, 29 de enero de 2016

Oeste de Camboya

Koh Kong

Desde las playas del Sur, nos fuimos a dedo hacia el Oeste de Camboya. Nos fue tan bien ese dia que llegamos a la ciudad de Koh Kong, cerca de la frontera con Tailandia. Ahi pasamos unos dias paseando por sus calles, y por sus alrededores.
 Una de las cosas que nos encantaron fue pasear por el mangrove: el parque nacional de la region de Koh Kong tiene la zona de mangrove mas extensa del sureste asiatico. Los juegos de luces y sombras y los reflejos de los arboles en el agua le da una magia especial al lugar ...

Depuis les plages du sud, on est partis en stop vers l'ouest du Cambodge. On a eu tellement de chance qu'on est arrivés tôt jusqu'à notre destination finale de Koh Kong, près de la frontière thaïlandaise. On y a passé quelques jours à se promener dans les environs.
Une des choses qu'on a le plus aimé a été de se ballader dans le mangrove: le parc national de la région de Koh Kong abrite la plus grande zone de mangrove de l'Asie du sud-est. Le jeu de lumières et les reflets des arbres dans l'eau en font un endroit magique ...



Retrato de un arbol
Portrait d'un arbre


Alquilamos una bici y nos fuimos por las rutas y los caminos saliendo de la ciudad, para encontrarnos con la vida cotidiana camboyana. Adultos, niños y ancianos salian de sus casas a saludarnos con una sonrisa: que amorosos que son los camboyanos !!

On a loué des vélos et on s'est volontairement perdu par les petits chemins aux alentours de la ville, pour retrouver la vie quotidienne cambodgienne. Adultes comme enfants sortaient de leurs maisons pour nous saluer avec un sourire: que les cambodgiens sont gentils !!


Trapeang Roung

Fuimos a pasar unos dos dias en un pueblito llamado Trapeang Roung, que tiene un proyecto autogestionado de "ecotourismo", donde dormimos en una casa de familia (la del señor de abajo) y pudimos hablar con la gente que se encarga del proyecto.

On est allés passer deux jours à Trapeang Roung, où les habitants ont monté un projet d'écotourisme. On y a dormi chez l'habitant et on a pu échanger avec les gens du comité chargé du projet.


Tal como lo plantea el comité del proyecto de ecotourismo, los ingresos del turismo podrian representar una alternativa mas sustentable: en esta zona, muchas familias viven de la tala de los bosques... del parque nacional.

Tel que l'imagine le comité, les revenus du tourisme pourraient représenter une alternative pour les familles locales, dont beaucoup vivent de la vente de bois ... coupé dans le parc national.


Las mujeres del pueblo nos invitaron a tomar con ellas: salud !
Les femmes du village nous ont invité à boire un coup avec elles: santé !



Los hombres, en otra mesa, jugaban al domino mientras tomaban esos mismos shots de alcohol casero rojo.
Les hommes, à une autre table, jouaient aux dominos en buvant ces mêmes shots de l'alcool maison.




Durante todo el rato que estuvimos ahi, fuimos la atraccion ... y yo aproveché para sacar fotos !
Pendant qu'on était là, on était l'attraction du coin, les gens venaient nous voir ... et j'en ai profité pour prendre des photos !





Nos vamos de Camboya con ganas de quedarnos mas: nos encanto este pais y su gente !! Volveremos ...
On s'en va mais on seriat bien resté au Cambodge: on a adoré le pays et surtout les Khmers !! On reviendra ...

sábado, 23 de enero de 2016

Otres beach & Koh ta Kiev

Paraísos camboyanos
Paradis cambodgiens

En Otres beach, cerca de Sihanoukville, al sur de Camboya, nos volvimos a encontrar con el mar ! Habíamos extrañado esas horas pasadas en el agua, esos momentos de absoluta tranquilidad.
De ahí nos fuimos a pasar 4 días fuera del tiempo en la isla casi salvaje de Koh Ta Kiev, de playas hermosas y sin casi nadie ... Un pequeño paraíso !!

A otres beach, près de Sihanoukville, dans le sud du Cambodge, on a retrouvé la mer avec bonheur. Ces heures tranquilles à barboter dans l'eau, moments de tranquillité absolue, nous avaient manqué.
 Puis on est allés passer 4 jours hors du temps sur l'île presques sauvage de Koh Ta Kiev, de plages splendides et sans presque personne ... Un petit paradis !

 



Las islas tienen esa magia, que llamamos el ritmo isleño: sin casi darnos cuenta, empezamos a hacer las cosas mas lento, sin prisa ni preocupaciones, guiados por el ritmo del sol.
Admirando el atardecer, todos los días... placeres de la vida.

Les îles possèdent cette magie, que nous appellons "rythme insulaire": presque sans s'en rendre compte, on fait les choses plus lentement, en prenant le temps et sans se préoccuper de rien, guidés par le rythme du soleil.
On admire les couchers de soleil, tous les jours ... petits plaisirs de la vie.



Pasamos nuestra primera noche en la isla en una cabaña en los arboles, a unos 5 metros de altura ! Ojo con el vertigo al subirse ...

On a passé une première nuit dans une cabane perchée à 5 mètres dans un arbre! Attention au vertige quand on y grimpe ...




En la isla, estuvimos con nuestra gran amiga Lu, que vino a visitarnos desde Buenos Aires ! Otro placer de la vida :)



 El pueblo de pescadores en la otra punta de la isla (al cual se acede caminando una hora y media por la selva), construido sobre pilotes en el mar.

Le village de pêcheurs à l'autre bout de l'île (on y accède à pied après une heure et demie de marche dans la jungle), construit sur pilotis.


 

 

 Volviendo para Otres beach, en el continente (y de vuelta a la maravilla del agua corriente !), pasamos dos dias con Séb y Mathilde antes de despedirnos de estos fieles compañeros de viaje. Los vamos a extrañar ! 

En revenant à Otres beach, sur le continent, on a passé deux jours avec Séb et Mathilde, nos fidèles compagnons de voyage, que l'on a ensuite quitté. Vous allez nous manquer !



miércoles, 20 de enero de 2016

Phnom Penh

El horror del genocidio en el museo S-21
L'horreur du génocide au musée S-21

Fuimos a Phnom Penh porque queríamos ver la capital de Camboya, pero también porque queríamos ir a visitar el ex-centro de tortura jemer rojo S21, ahora transformado en un museo del genocidio. 
Para entender un poco la historia de este país, nos parecía necesario.

Cuesta entender y lograr imaginarse la magnitud y monstruosidad de lo que ocurrió entre 1975 y 1979, una de las peores masacres en la historia:
 1.7 millones de personas fueron torturadas (con un nivel de sadismo al cual ni Mengele llego), asesinadas o murieron de hambre. Aproximadamente un cuarto de la población total y un tercio de los hombres.
Se intento llevar al país a la Edad de Piedra, llamado literalmente  "Ano Cero" una especia de experimento social para volver a reeducar a toda una población entera en donde todo rastro de un pensamiento moderno, critico, ser un intelectual, un profesional, tener una educación o simplemente trabajar en una fabrica era sentencia de tortura y muerte.

S-21 fue un centro de interrogación, tortura y ejecución creado por el régimen de los jemeres rojos para eliminar personas consideradas "enemigas" del régimen. La prisión funciono desde 1976, a los meses de la toma de Phnom Penh por los jemeres rojos, hasta el 7 de enero de 1979 cuando huyeron del lugar ante la invasión vietnamita de la ciudad. 
Por este lugar se calcula que pasaron al menos 20.000 personas entre 1976 y 1979, de las cuales sólo sobrevivieron 7 adultos y 5 niños.

La visita se hace en unas dos o tres horas, con un audio guía que va relatando el horror ...

 


Nous avons été à Phnom Penh pour connaître la capitale du Cambodge mais aussi et surtout pour aller visiter l'ex centre de torture khmer rouge S-21, aujourd'hui transformé en Musée du génocide.
Cette visite nous paraissait nécessaire pour comprendre un peu mieux l'Histoire de ce pays.

On a du mal à comprendre et à imaginer la magnitude des évènements entre 1975 et 1979, qui constituent un des pires massacres de l'Histoire: 1,7 millons de cambodgiens ont été torturés, assassinés ou sont morts de faim. Soit un quart de la population du pays, et un tiers des hommes.
Les Khmers rouges ont tenté de ramener le pays à l'age de pierre, en menant à l'échelle du pays une espèce d'expérimentation sociale pour erradiquer toute trace de culture moderne et critique. A leurs yeux, être un intellectuel, avoir fait des études, parler une langue étrangère ou simplement travailler dans une usine était synonyme de condamnation à mort.

S-21 a été un des centres de torture et d'exécution créés par le régime Khmer rouge pour éliminer ceux qui étaient considérés comme "ennemis" du régime. La prison a fonctionné entre 1976 et le 7 janvier 1979, quand les responsables ont fui devant la prise de Phnom Penh par l'armée vietnamienne. 
Sont passés par cet endroit environ 20 000 personnes, dont seulement ont survécu (par hasard et chance) 7 adultes et 5 enfants.
La visite se fait en deux ou trois heures, avec un audio guide qui dévoile petit à petit l'horreur du lieu ...


La aulas quedaron intactas con las camas utilizadas para la tortura


Fotos de los empleados de la prisión de S21 ... el director, Duch, prefería emplear a adolescentes en el arte de la tortura.
Photo des employés de la prison de S21... son directeur, Duch, préférait employer des adolescents, plus maléables, qu'il formait lui-même à la torture. 

A su ingreso, los jemeres rojos sacaban sistemáticamente fotos de las victimas. Se ven varias paredes cubiertas de caras de aquellos que, porque pensaban de manera diferente, porque tenían anteojos "de intelectuales" o simplemente porque tenían una birome en el bolsillo, encontraron la muerte acá. Hombres, mujeres, ninos ... que nos miran a los ojos, sin entender porque están acá.

A leur entrée, les Khmers rouges prenaient systématiquement la photo des victimes. Sur des pans entiers s'étalent les visages de tous ceux qui, parce qu'ils pensaient différemment, qu'ils avaient des lunettes d'intellectuel ou simplement parce qu'ils possédaient un stylo, ont fini leurs jours ici. Hommes, femmes, enfants ... qui nous fixent dans les yeux, sans sembler comprendre ce qu'ils font là.



Una vez torturados y sus "confesiones" transcriptas, los Jemeres rojos mataban a los prisioneros y sacaban una foto del cadáver.
Une fois torturés et leurs "aveux" soigneusement conservés, les Khmers rouges tuaient les prisonniers et les prenaient en photo.



Los presos eran encadenados todos juntos y cuando les tocaba el turno de ser "interrogados" se los trasladaba a estas celdas privadas ya que era mas "practico" llevarlos y traerlos 3 veces al día al cuarto donde eran torturados.





Las "regulaciones de seguridad" que les indicaba a los prisioneros como debían comportarse mientras eran torturados. Una de las cuales les impedía llorar.


Para evitar que los prisioneros se suiciden, tal como lo logro hacer uno, los pasillos se cubrieron de alambre de púa.
Pour éviter que les prisonniers ne se suicident (après une tentative réussie de l'un d'entre eux), les couloirs ont été fermés par du fil barbelé.
Algunas fotos mas de Phnom Penh
Quelques photos de plus de Phnom Penh

Nos gusto la ciudad, con su quilombo de motos andando por todos lados, sus rasgos de arquitectura colonial y el Mekong atraveandola.

On a bien aimé la ville, avec son bordel de motos passant dans tous les sens, ses traces d'architecture coloniale et les rives du Mékong.

El techo del mercado central, construido por los franceses.
Le toit du marché central, construit par les français.

 


Un Bouddha kitsch